Établissement public de santé mentale - Yvelines et Hauts-de-Seine

Histoire du CHTR


Film sur l’historique du CH Théophile Roussel (12’33)

Le Centre Hospitalier Théophile Roussel est implanté dans un vaste parc de 32 hectares aux essences végétales très variées, procurant un cadre naturel assez exceptionnel. Son site principal est situé à Montesson, sur la rive droite de la Seine entre Le Vésinet et Sartrouville, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Paris.

Le Centre Hospitalier Théophile Roussel, construit à Montesson en 1895 pour éduquer de jeunes mineurs, a constamment su faire preuve d’adaptabilité aux idées nouvelles et ainsi, du concept pénitentiaire et correctionnel d’avant-guerre, l’établissement s’orientera vers l’éducatif et le soin des enfants et adolescents.

Brochure historique à télécharger (PDF)

Cet aperçu historique permettra un survol des transformations successives de l’établissement que le département de la Seine voulut constamment montrer comme un établissement modèle.

Conçu et réalisé par le département de la Seine, l’Etablissement a été inauguré le 25 juin 1895 par le Président de la République Félix Faure. Il était alors destiné à remplacer la prison parisienne de la Petite Roquette recevant des jeunes mineurs délinquants. Il prit le nom d’école Le Peletier de Saint-Fargeau.

 

 A partir de 1902, l’Etablissement fut transformé en école de préservation, première du genre en France et prend alors le nom de Théophile Roussel (parlementaire à l’origine des premières lois de protection de l’enfance). Elle est destinée à accueillir cette fois les enfants indisciplinés des écoles primaires de la Seine et de l’Assistance Publique. C’était alors essentiellement une école professionnelle pour enfants difficiles à qui l’on enseignait le métier de jardinier. Sa capacité était alors de 320 enfants de sexe masculin, encadrés par des instituteurs et des maîtres ouvriers.

 Après bien des vicissitudes, en pleine guerre (1941), l’Etablissement se transformera une nouvelle fois en adoptant de nouvelles méthodes d’éducation et en créant une des premières écoles d’éducateurs en France (1943).

Progressivement, l’école devient le modèle de ce qui allait être les instituts médico-pédagogiques, sous l’impulsion d’éminents pédopsychiatres, dont le futur professeur Roger Misès.

 En 1967, le Conseil de Paris décide d’affecter l’ensemble immobilier à la pédopsychiatrie, et érige l’établissement en centre hospitalier spécialisé le 1er janvier 1974. C’est alors la préfiguration de l’Etablissement actuel, qui à partir de cette date évolue en véritable Centre Hospitalier Spécialisé en psychiatrie infanto-juvénile.

 Progressivement seront rattachés à l’établissement différents secteurs de psychiatrie de l’enfant. Les pavillons existants seront transformés en hospitalisation à temps plein ou partiel, tout en développant une politique d’accueil des enfants provenant de l’ensemble de la région parisienne. Parallèlement, de profondes mutations vont s’opérer dans les pratiques de soins, l’enfant étant désormais pris en charge par des équipes pluridisciplinaires. Des unités spécifiques voient le jour et l’on assiste aux premières implantations d’unités à l’extérieur de l’établissement sur les secteurs rattachés. Les Centres Médico-Psychologiques seront rattachés à la gestion de l’Institut en 1986. Cette même année, un premier secteur de psychiatrie générale (Nanterre) est rattaché à l’établissement.

 En janvier 1995, l’hôpital a accueilli trois secteurs de psychiatrie générale installés préalablement à l’hôpital de Bècheville aux Mureaux. En juin de cette même année, l’Etablissement a commémoré son centenaire autour d’un colloque retraçant un siècle d’histoire de la psychiatrie infanto-juvénile.

Aujourd’hui, fort de sa tradition séculaire, l’Etablissement Public de Santé est reconnu comme hôpital à vocation régionale et affirme résolument son entrée dans le 21ème siècle.

Pour plus de renseignements sur les maisons d’éducation, vous pouvez consulter le site du CNAHES (conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale) ou bien le site enfants en justice.

CH Théophile Roussel